Actualités / 2 novembre, 2011

Zanskar – Dharamsala : le choix des cartes

Le titre : « le choix des cartes » s’est imposé de lui-même. Mais il n’en a pas été de même tout le temps.

En effet aujourd’hui nous avons le choix, il y a de la disponibilité sur le marché des cartes.

Mais il reste tout de même deux catégories de trek qui ne sollicitent pas les même réponses :

• un trek au Ladakh – Zanskar
• un trek juste en dehors de cette région.

Pour le premier, il n’y a pas vraiment de soucis de nos jours. Vous trouvez des cartes générales à Leh, bien faites, mais qui vous servent essentiellement pour les lieux touristiques et vous donnent une idée de votre périple.

Si vous voulez quelque chose de plus précis, il y a les cartes Olizane. Sous deux formats :

• une générale au 1/300’000ième
• une série de trois cartes au 1/150’000ième qui couvre toute la région Ladakh – Zanskar ,voire un peu plus.

Vous pouvez trouver la mise à jour régulière des cartes Olizane sur le site d’Abram Pointet, créateur de ces cartes.

Il est donc important de participer à l’amélioration de ces cartes en lui faisant parvenir vos diverses remarques et corrections.

Cartes Olizane © Abram Pointet – Olizane

Puis le présent cas, vous sortez de cette zone, là tout se complique.

Vous avez quelques cartes indiennes, touristiques, autant s’en servir pour allumer le feu le soir, cela me semble être la meilleure utilisation…

Mais vous avez aussi le choix entre :

• les cartes Leomann map au 1/200’000ième
• les cartes américaines des années 1950 au 1/250’000ième
• les cartes russes des années 1970-80, copies des précédentes mais plus lisibles et plus claires, du 1/100’000 au 1/500’000ième. Mais en Cyrillique…

Carte Leomann map © Leomann map

Pour résumer :

• les cartes Olizane sont très bien faites et ne demandent qu’à s’améliorer, même si elles conservent encore beaucoup d’erreurs.
• les cartes Leomann map servent pour des données générales mais ont beaucoup d’erreurs (noms, altitudes, non calibrables dans les logiciels de cartographie et GPS, semblent dessinées à la main…). Elles ont tout de même le mérite d’exister pour certaines régions reculées.
• les cartes américaines contiennent pas mal d’erreurs mais restent encore utilisables. Il faut tout de même compter sur les nouvelles routes indiennes créées depuis les années 50. De plus, ces cartes deviennent vite illisibles lorsqu’il y a trop de villages et de lieux-dits.
• les cartes russes, même remarques que les précédentes, mais beaucoup plus lisibles à mon goût.

Voilà vous avez quasiment toutes les cartes en main… pour créer votre parcours.
Il ne faut pas négliger les informations que vous pouvez glaner auprès des populations locales, même si en général la réponse commence toujours par :  » it’s not possible « …

Bon courage.

PS: il y a aussi les cartes indiennes de Survey of India, compliquées à se procurer mais au 1/50’000ième