Deosai (ski) – Le retour…
Direction le plateau du Deosai pour une nouvelle découverte.
Toujours grâce à l'indépendance que procure le ski-Pulka.
C'est parti...
Ce n’est pas tous les jours que le 9ième Art produit autant d’albums de qualité en même temps.
Quand je dis 9ième Art, je pense évidemment bande dessinée. Il ne faut pas oublier que le 7ième Art est le cinéma, et je pense qu’un » rassemblement d’hominidés passifs » a donné la 8iéme place à la télévision. Il faut être optimiste et se garder de zapper sur les chaînes actuelles de télévision pour qualifier ce média d’Art…
En effet le 8ième Art regroupe ce que l’on appelle les arts médiatiques : la radio, la télévision et la photographie. La radio pourrait soulever quelques doutes…par contre pour la photographie, nous sommes d’accord sur cette classification.
Mais là n’est pas le sujet, revenons au 9ième Art .
Donc, en ce début d’année, trois séries :
– un » One shot » :
– deux séries :
Deux de ces albums abordent le sujet de lesclavagisme :
Atar Gull est tout d’abord une interprétation du roman d’Eugène Sue, qui fit scandale lors de sa parution en 1831. Sur fond de traite des Noirs, nous entrons de plain-pied dans la prise de conscience.
Celui d’un négrier conscient d’exercer un commerce sans humanité, d’un cotonnier qui désire humaniser ses rapports avec ses esclaves et Atar Gull, un esclave qui finit par devenir le plus cruel de tous par désir de vengeance.
Une très bonne bande dessinée que le trait de Brüno met très bien en valeur.
Un excellent album, sombre et imposant, à l’image d’Atar Gull.
Africa Dreams a aussi pour sujet le passé colonial de la Belgique. Le fond historique place l’intrigue lors de la montée en puissance de lautomobile, entrainant celui du pneumatique, ainsi que la flambée du cours du caoutchouc. Léopold II, deuxième roi de Belgique, avait instauré un système digne des scalps. En propriétaire des lieux, l’exploitant avait le droit de couper à la machette les mains à ceux qui, parmi les indigènes (adultes ou enfants), ne travaillaient pas suffisamment à la récolte du caoutchouc. Une plongée « au cur des ténèbres » de la colonisation belge.
La série Africa Dreams se focalise sur des faits historiques complètement ignorés pour nous plonger au cur d’une humanité déshumanisée, le T2 nous conduit doucement vers la repentance…
Kililana song.
Dans ce premier album, direction le Kenya, plus précisément Lamu. Une petite île à la frontière de la Somalie, un paradis où il fait bon vivre.
Un album magnifique qui plonge le lecteur dans les ambiguïtés de la tradition et du modernisme, du tourisme et de la vie locale, des relations entre les générations…
Une histoire bien menée, haute en couleurs, pour un Kenya daujourdhui, un Kenya loin des animaux d’Afrique, un Kenya de boutres et dhumains…
Un bon début d’année pour continuer à voyager en Afrique.
Bonne lecture.
Laurent