Deosai (ski) – Le retour…
Direction le plateau du Deosai pour une nouvelle découverte.
Toujours grâce à l'indépendance que procure le ski-Pulka.
C'est parti...
Nuage et brume, rien de rien, le Cervin est à nouveau caché, la poisse. A 6h30, je jette à nouveau un coup dil, par réflexe, et ô miracle tout est dégagé. Je ne regrette donc pas ma variante. Il est là avec sa pyramide imposante. Dun seul coup, le petit déjeuner est plus joyeux.
Départ vers 7h30 pour rejoindre le lac de Barmasse. Le chemin est aisé et en prenant de laltitude, le Cervin simpose toujours plus au fond de la vallée.,
Et puis, comme les autres jours, les nuages reprennent le dessus et camouflent tout.
Cen est fini des sommets, une nouvelle fois.
Je dois retrouver le chemin de Alta Via 1, mais fort de mon succès dhier, je trouve une autre option pour ne pas rester au-dessus de de vallée, ce qui permet le cheminement par un itinéraire plus montagneux.
Au lac, un sentier grimpe dans un vallon bien caché pour rejoindre le bivouac Rivolta. Bon ça cest sur la carte. Parce que pour retrouver le sentier n°4, cest un poil plus compliqué
Jai beau demander au berger qui vide son purin par les canaux dans la vallée
la réponse ne maide pas beaucoup.
Ici, on appelle fertigation le procédé qui permet de fertiliser avec du fumier et de leau. A lodeur, cest très réussi
Bon, il ne sait rien, et très franchement, il est très occupé.
Direction léglise en contre bas, là où le sentier débute sur la carte. Il y a bien quelques marques jaunes. Les suivre tant bien que mal pour retrouver au fond du vallon un ancien sentier taillé par lhomme et rejoindre un petit alpage bien caché. Si je lavais su de suite, jaurais coupé directement, au lieu de faire le détour par ce lieu saint.
Après, cest plus simple, pas de sentiers. Des marques jaunes, des cairns et en avant lAventure. La neige est encore présente, et facilite la progression pour atteindre le col et le refuge Rivolta. Belle ambiance de montagne, entre sommets et glaciers. Petite matinée de 5h30
Les bouquetins et chamois sont là, bien tranquilles. Une petite pause pour grignoter un peu et départ pour le prochain bivouac : Tsan .
Descendre, beaucoup, pour remonter
et le bivouac apparaît sur une butte. Mais leau semble éloignée du campement. Allez je continue, tout le monde ma dit du bien de celui de Reboulaz.
Et cest exact, il est magnifique.
Une véritable maison, avec poêle, cuisine à gaz, tables et grand dortoir. Incroyable
Le temps tourne à lorage, alors, en attendant, un plat de pâtes à 17h30. Un troupeau de vaches débarque ventre à terre, intrigué par ma présence, léchant tout sur leur passage. Tout ce quelles peuvent atteindre avec leur langue est sujet à être goûté
Le temps vire à la pluie, peu importe, je serai encore au chaud ce soir après 8h30 de marche soutenue.
Un randonneur arrive, suivi dune famille. Bon, et bien, au final, je ne serai pas tout seul
Laurent