Deosai (ski) – Le retour…
Direction le plateau du Deosai pour une nouvelle découverte.
Toujours grâce à l'indépendance que procure le ski-Pulka.
C'est parti...
Je regrette vraiment la nuit au refuge d’Alpenzu Grande, la vue est fantastique sur le Mont Rose. Jaurais dû y aller tout de même et planter la tente, une erreur !!!
Bon, en partant à 6h30, jai récupéré la bonne lumière du matin, le hameau est très bien restauré et vivant.
Le sentier monte avec célérité, mais il est bien tracé et les vues senchaînent. Le Mont Rose commence à sintégrer dans mon boitier.
Les fermes au-dessus sont habitées, ah ce fromage
les bêtes sont à lalpage et les ânes très affectueux. Dautant lorsquils sentent les biscuits dans le sac.
La montée est tracée avec perfection, vous savez : un sentier tourne, visite, laisse le temps de respirer, et coupe de nombreux petits torrents pour arriver tranquillement au col.
Je quitte définitivement la vallée du Lys pour basculer dans celle de l’Evançon.
Au col de Pinter, la vue est attirée par le Mont Blanc, le Grand Paradis et la dent de Cervin
Il ne reste plus quà descendre vers le premier village de Cuneaz, pour la pause du midi. Tagliatelle-funghi et cappuccino, la vraie Italie des montagnes. A ne pas rater, un petit plateau de fromages avant la pana cotta. Après un tel repas, le démarrage est plus dur.
Cuneaz est lun des villages dEurope les plus haut habités, 2032m. Les beuils (fontaines) sont nombreux et pérennes ce qui a permis de vivre à lannée. Il est assez difficile de nos jours de penser que lon pouvait y vivre à lannée, avec des cultures aussi hautes. Tous les villages de ce versant ont une pente assez faible, ensoleillée et très fertile, dû aux riches déchets morainiques de la dernière période glaciaire (-10000). Les principales cultures étaient le seigle, lorge, les fèves, choux et raves.
Puis, vers le milieu du XVIIe arrivèrent les pommes de terre et les petits légumes. Cela ne vous rappelle rien
lHimalaya, exact !
Comme je le pressentais laprès-midi est difficile, pas de vent, nada. Les nuages hauts bouchent le ciel et le Cervin ne fait quune brève apparition. Qui plus est, le sentier est à 80% sur de la piste, je nen raffole pas trop. Mais cest la contrepartie du développement de ces vallées alpines.
Ce soir, nuit au hameau de Resy, deux refuges avec une vue sur le grand Tourmalin.
Gros dilemme pour demain, si je passe par le col du Tourmalin, peu de vues sur le Cervin (si proche), mais je respecte la Haute route n°1. Par contre si je remonte le vallon de l’Aventina vers le col Supérieur des Cimes Blanches, je serai au plus proche du Cervin. Il me faudra en contrepartie une journée de plus pour rejoindre litinéraire. Peu importe, ce sera la météo qui décidera pour moi
Beau temps
version longue par le pied du Cervin, côté italien.
Ce soir, pâtes, soupe, viande (macetta), épinards, salade, plateau de fromages et crème caramel
ils sont vraiment incroyables ces italiens… Demain, il va falloir bouger pour tout éliminer. Pas de soucis, les 2 options sont » sévères » .
Laurent