Deosai (ski) – Le retour…
Direction le plateau du Deosai pour une nouvelle découverte.
Toujours grâce à l'indépendance que procure le ski-Pulka.
C'est parti...
Aujourdhui, un seul col, et dun bloc, en une seule belle montée. Dans un alpage où les fleurs nont pas encore été broutées par les herbivores : les lys, orchidées, arnicas, scabieuses, raiponces, gentianes, campanules font oublier les 900m de grimpettes dans une orgie de couleur. Derrière le col, cest la fin des crêtes qui senchaînent. Une longue vallée souvre où le jaune domine dans cette verdure.
Les cumulus se forment, mais rien de grave. Passage au hameau de Lòò pour prendre le temps de discuter avec la dernière famille de bergers encore à lalpage. Ici tout seffectue à pied. Il faut tout monter, mais aussi redescendre la tomme à Greyssonnet. Attention, rien à voir avec celle de la vallée den face. Lensoleillement est plus important, donc plus de fleurs, il serait donc plus fruité. Là je ne peux pas en juger
je nen ai goûté quune.
On mexplique quils seront les derniers, métier trop dur.
Bien dommage, mais qui peut les blâmer ?
Un passage par la chapelle du XVIIe qui nous indique quà une époque plus éloignée, beaucoup de monde montait aux alpages.
Il ne reste plus quà descendre pour passer des prairies alpines aux forêts de mélèzes et rejoindre la route. Greyssonet est tout en bas, on alterne les villages germaniques aux villages purs Aoste, franco-provençal, une zone tampon.
Le village de Greyssonet est dominé par le Mont Rose, que recouvre un chapelet de nuages.
Je nai pas pu remonter vers le refuge d’Alpenzu Grande. En effet, jai eu la mauvaise idée de téléphoner pour réserver, et cest complet. La prochaine fois, je monterai directement et je camperai à côté si besoin. La vue aurait été magnifique sur le Mont Rose
tant pis, je monterai demain matin de bonne heure. Oui, il aurait été difficile de faire comme si je nétais pas au courant
Laurent