Oui, déjà la seconde édition…et toujours le seul à vous le proposer.
Pour vous rappeler de quoi il s’agit, je vous invite à relire mon précédent article sur la reconnaissance de ce voyage.
Cette année, 2018, c’était le premier voyage avec un groupe.
Un groupe de personnes prêtes à relever le défi des nouveaux voyages, et qui veulent autre chose que du très connu.
Ça tombe bien, j’ai cela sous le coude 😉
Madagascar, tout est une occasion pour faire la fête…
Le parcours a bien entendu évolué depuis la reconnaissance, j’ai inclus un départ depuis le pays Zafimaniry pour avoir un voyage équilibré. Ce qui permet en plus d’ajouter une nouvelle chute d’eau au voyage.
Belle, il est vrai, mais bien loin de celle de Sakaleona, qui reste le point d’orgue de ce voyage. Tout du moins de la première partie…
Mais je me demande si je ne suis pas le chat noir…En effet, j’ai repris des trombes d’eau dans une région qui aurait dû être sèche en cette saison. Ai-je la poisse ?
Parce que prendre la grêle à Madagascar à 400m daltitude fin octobre, ce n’est pas très courant.
En arrivant à Antoeta, notre point de départ, j’avais pourtant posé la question à mon ami Rémi pour savoir où en était la météo. Sa réponse fut catégorique, une vraie misère, deux mois sans une goutte d’eau.
Ils ont dû me bénir, elle est arrivée le lendemain.
Rencontres…
Peu importe, nous avons réussi à faire le parcours prévu, malgré quelques imprévus.
En dehors d’un temps parfois moyen, nous avons dû :
Dormir dans une mairie pour éviter un terrain détrempé, et y attraper des puces…
Faire un long détour, suite à un éboulement
Se rendre compte que le représentant du parc, saoul comme un cochon, avait oublié de préparer une équipe de porteurs
Refuser un changement d’équipe parce qu’elle ne connaissait pas litinéraire…
Bon, au final, un vrai voyage à rebondissement.
Mais ne vous y trompez pas, nous avons réussi à rejoindre les chutes fabuleuses de Sakaleona.
Ce voyage a pour thème directeur les rencontres, et je vous assure que l’on n’a pas été déçu. Tous ces villages isolés sont propices à découvrir une vie riche et trépidante.
Primaire la forêt…
Sakaleona, dans une légère brume…
Une fois le trek réalisé, les bons repas de Rémi dégustés (dont les écrevisses locales), le rhum bu, les ananas et les bananes engloutis, nous avons rejoint la première piste.
Un second voyage commençait, je l’avoue.
Selon où vous vous trouvez à Madagascar, il n’est pas toujours facile de trouver un moyen de locomotion. Cette année encore c’est grâce à un Unimog que nous avons pu effectuer une partie de notre transfert.
Comme la dernière fois, nous avons cassé un élément, à nouveau tout sarrangea, comme par miracle.
Il ne restait plus qu’à récupérer la pirogue, rejoindre le canal des Pangalanes et le remonter jusqu’à Nosy Varika.
Bon, manque de chance, on a aussi cassé le moteur, et changer de pirogue…mais rien ne nous aurait empêché de rejoindre le quai d’embarquement de notre bateau pour l’île de Sainte-Marie.
Parce que 3 jours complets sur cette île sont un petit plus de vraiment sympathique.
Une autre façon de découvrir le canal des Pangalanes.
Sainte-Marie.
Sainte-Marie, c’est la petite sur de la grande terre. Un lieu où le temps semble sécouler plus lentement…
Cette année, direction :
Les piscines du Nord
Une journée complète à l’île aux nattes…
La côte Est…
Après un voyage isolé comme peut l’être celui de Sakaleona, il est bon de prendre le temps à Sainte-Marie. Nous avons terminé sur la côte Est de la grande terre, il était donc logique de rejoindre ce petit paradis.
Il va en falloir du temps pour goûter à tout ce rhum…