Quand il fait froid, il fait froid…euphémisme.
Durant la Traversée du Népal, le souci du poids m’a obligé à faire un compromis entre poids et performance. D’où parfois, la nécessité de réintégrer le duvet assez rapidement, même habillé…
Pour mon passage sur le glacier du Baltoro, la problématique nétait pas la même, je ne portais pas tout sur le dos. Le matériel était dans la pulka. Il est alors possible, avec un effort modéré de tracter 35kg même à 5000m.
Les nuits les plus fraîches furent très fraîches… -15°C.
Dans la tente, pas à l’extérieur. Alors dès que le soleil se couche, il vaut mieux avoir ce qu’il faut pour se protéger et profiter au mieux des soirées, entre autres.
J’avais bien une ancienne veste North Face, utilisée lors des expéditions en haute altitude, mais elle était vraiment trop encombrante.
Je me suis donc orienté vers la veste de Haglöfs, la Mojo Down Hood.

Pourquoi celle-ci ?
C’était pour moi un bon rapport poids chaleur. La coupe était moderne, la capuche bien couvrante et réglable, le tour de cou montait haut…

Sur le terrain ?
Elle est parfaite, je nai jamais eu froid. Elle est très légère et très compacte. Elle peut se ranger dans un petit sac, peut-être un peu petit. Il faut se battre pour la faire rentrer. Alors, autant la laisser ouverte dans le grand sac…

T-shirt et petite polaire dessous, de quoi tenir longtemps après le coucher du soleil.
Le tissu extérieur a très bien résisté et ne s’est pas déchiré. Bon, je ne l’ai pas accroché non plus, mais j’ai l’habitude d’avoir de grands bouts de scotch pour boucher les trous…
Pas de perte notoire de plumes…
Donc pour moi, c’est tout bon.
Seul souci…je ne la vois plus sur le site de Haglöfs…pas cool.
Ni d’ailleurs à vendre nulle part. Je l’avais trouvée en promotion sur un site anglais…
Il est vraiment dommage qu’une doudoune de cette qualité ne soit plus en vente.
Je pense qu’avec une petite recherche sur le net, il doit encore être possible de la trouver, enfin je l’espère…
Elle est de retour…ICI.

En tout cas, 962gr de pure chaleur, cette doudoune va me suivre un moment, un long moment…
Laurent