Actualités / 31 mars, 2012

Tchad, 2 mois de trek dans l’Ennedi – Premier retour

La saison d’hiver s’achève après deux mois passés au cœur du Sahara tchadien.

Vous allez retrouver une mine d’informations au cours des semaines à venir, mais en attendant je vous livre mes premières impressions  » à chaud « .

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Au choix…

Quels voyages ?

  • l’Ennedi et le gouffre de Koboué, une traversée Sud/Nord du massif
  • un trek dans la partie septentrionale de l’Ennedi, jusqu’à Bachikélé
  • un second trek dans cette même partie de l’Ennedi, par un autre itinéraire, jusqu’à l’arche d’Aloba

Trois voyages, mais deux ambiances radicalement différentes.

L’Ennedi et le gouffre de Koboué est un voyage plus long, sur 14 jours de trek, et permet de traverser cet énorme plateau de grès du Sud au Nord.

Une fois laissée la zone de sable proprement dite, ce voyage pénètre au cœur d’un Ennedi plus secret.

Le plateau peut apparaître rude dans cette partie du Sahara tchadien : nous laissons un ensemble de châteaux et pitons de grès qui surgissent du sable dans une abondante végétation saharienne pour accéder à une zone beaucoup moins érodée.

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Oued et végétation exubérante

Mais peu importe, cette traversée est à la hauteur de l’attente, et se déroule selon un fil conducteur bien particulier : ses gueltas.

J’ai beaucoup parcouru le Sahara en 15 années, mais je suis resté sous le charme de ces zones de vie que cache un plateau dont la noirceur de ses roches rend inhospitalier au premier bord.

J’y reviendrai dans un retour à chaud entièrement consacré au gouffre de Koboué.

n142/tchad.ennedi.4.jpgLes deux autres voyages, qui se sont déroulés sur un laps de temps plus court, 9 jours et 7 jours, correspondent exactement à ce que l’on attend d’un voyage sur la bordure sud de l’Ennedi.

Les paysages sont d’une grande beauté, mariant un grès très érodé (châteaux, pitons, labyrinthes…) avec un sable blond qui le met particulièrement en valeur.

La végétation saharienne explose dans tous les oueds.

Le positionnement géographique de ce tassili, en bordure de la zone sahélo-saharienne lui permet de recevoir d’abondantes pluies avant de retrouver une chaleur écrasante dès avril.

Les acacias se propagent en immenses barrières vertes, une particularité de cette petite partie du Sahara.

érosion typique du tassili

Bien évidemment je consacrerai du temps pour revenir sur les moments forts de ces deux treks.

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Rencontres

Mais finalement ces trois voyages ont certains points en commun :

  • la guelta d’Archei, incontournable et tout simplement envoûtante
  • la beauté géologique de l’érosion de ce massif
  • les rencontres avec les peuples (Goranes, Bideyats, Zaghawa…) qui vivent encore dans ce massif

Voilà, vous en savez aujourd’hui un peu plus sur cette partie du désert tchadien. Toutes les informations se retrouveront sur le site dans les semaines à venir.

A bientôt

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merci à toute la famille Rava, Andrea et aux équipes locales.

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« Quand t’es dans le Désert depuis trop longtemps…. » (J.P. Capdevielle) :

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Merci Magali…