Deosai (ski) – Le retour…
Direction le plateau du Deosai pour une nouvelle découverte.
Toujours grâce à l'indépendance que procure le ski-Pulka.
C'est parti...
A mon dernier passage au col de Langpo la en 2008, j’avais du reconstruire toute la montée pour que les mules puissent passer (daccord, seulement 80%, soit 1,5km entre 4800 et 5100m).
Vous pouvez retrouver les photos dans la galerie intitulée Ladakh : trek Sarchu-Tso Moriri, le col oublié, ainsi que la version papier qui est présente dans le nouveau guide Olizane sur le Ladakh.
Lorsque je dis reconstruire, j’utilise le terme correct. Il a fallu :
…résultat, trois jours de travail.
Nous n’étions pas nombreux et de plus mal équipés, 1 pioche et une binette. Vraiment trop juste.
Gros rocher à faire basculer, vraiment gros…
Cette année 2012, j’ai reprogrammé ce voyage au Ladakh mais en le prolongeant vers l’Indus à travers tout le Rupshu (Changtang). Je partais donc avec une certaine appréhension pour le passage de ce premier col.
Et si un énorme bloc de pierre obstruait totalement lentrée du canyon, et si…
Peu importe, il fallait aller juger sur place. Mais cette fois j’utiliserai les grands moyens :
Résultat : plus besoin de trouver l’itinéraire, je le connaissais déjà, d’où une sérieuse économie de temps. Pour ce qui est du sentier, début des travaux vers 13h45, fin du chantier 19h30. Mon ancien sentier avait complètement disparu !
2008, trois jours de travaux forcés, et cette année ?
Et bien seulement 6h00, oui mais à 6 et équipés, cela change tout. Et puis connaissant déjà le passage j’ai pu optimiser les secteurs qui me posaient le plus de problèmes.
Il a donc fallu déblayer des tonnes de terre, puis autant de petites pierres, et enfin remercier Tudigong pour nous avoir donné la possibilité de faire de lexercice à 5000m en faisant basculer de gros blocs dans la rivière. Qu’il en soit donc remercié à sa juste valeur…
Les chevaux auront de ce fait plus de chance de passer le lendemain.
L’attente au col a tout de même été assez longue…Tant que les premières bêtes n’apparaissent pas il reste un doute en suspens…Mais elles finissent par arriver, certains ont entendu les cloches bien avant de les voir (si si, incroyable).
Trois chevaux ont réussi à basculer dans la dernière montée raide, mais sans gravité, ouf !
Tout est rentré dans l’ordre. Le reste de l’itinéraire ne fût qu’un cheminement aisé comparé à ce col.
Sans pioche…point de salut !
Donc si vous envisagez de passer par ce col, vous avez 4 scenarii possibles :
Je vous ai laissé une pioche et une pelle dans la seconde partie, si par malchance vous n’avez rien pris avec vous.
En conclusion :
si vous êtes seul et en autonomie, cela ne regarde plus que vous, bon courage…
Les grands travaux en vidéo :