Deosai (ski) – Le retour…
Direction le plateau du Deosai pour une nouvelle découverte.
Toujours grâce à l'indépendance que procure le ski-Pulka.
C'est parti...
Longtemps, trop longtemps que je ne vous avais pas présenté de photographe.
Je dois avouer que je n’avais pas trop le temps de traîner sur le net.
Et comme tout le monde est de nos jours photographe…c’est plus compliqué.
Bien entendu, ce qui m’attire ce sont les photographes qui sortent de mon univers. Même s’il y a pas mal de belles choses à découvrir.
Je trouve qu’il réinvente le portrait en l’incluant dans un paysage, le tout sous une forme qui tire vers le minimalisme.
En dehors de son univers très particulier que vous allez découvrir d’ici peu, Oleg Oprisco pousse sa logique au bout.
Originaire d’Ukraine, il utilise un boitier ukrainien, rien que cela.
Mais lequel me direz-vous, à l’heure de la suprématie de Canon, Nikon et Sony…
Eh bien, il s’agit d’un Kiev 88 et parfois d’un Kiev 6C. Du moyen format argentique !!!
Allez savoir s’il ne pourrait pas faire la même chose avec un numérique, là, je n’en sais rien, foutre rien.
Il faut l’avouer, photographier avec un argentique cela fait un peu artiste, non ?
Mais lui, loin des clichés de nos amis top tendance, nous propose un véritable univers graphique. Loin, mais alors très loin de cette phrase » toute pourrie » : » J’aime trop ton univers « , martelée après trois pauvres accords…
Ses images sont pensées, réellement mises en scène.
Son travail des couleurs colle bien avec la tendance actuelle, un beau pastel entre nostalgie et air du temps.
Bonne découverte.
Laurent