Deosai (ski) – Le retour…
Direction le plateau du Deosai pour une nouvelle découverte.
Toujours grâce à l'indépendance que procure le ski-Pulka.
C'est parti...
» En 2003, le musée du Louvre crée un huitième département, consacré aux Arts de lIslam. Dotée de plus de 14 000 objets et complétée admirablement par les 3 500 uvres déposées par le musée des Arts décoratifs dont beaucoup sont inédites sa collection témoigne de la richesse et de la diversité des créations artistiques des terres de lIslam.
Cest en 1893 quest créée une section des « arts musulmans » au musée du Louvre et quune première salle dédiée à la collection islamique au sein du département des objets dart est ouverte.
Un nouvel horizon s’offre aujourdhui au département qui voit en 2012 louverture sur 3 000 m2 de nouveaux espaces, insérés délicatement entre les façades restaurées de la cour Visconti. Le projet des architectes Rudy Ricciotti et Mario Bellini représente le plus grand chantier au musée depuis les travaux du grand Louvre ; le visiteur pourra admirer prochainement cet écrin surmonté par une « aile de libellule », une couverture de verre, dorée et tissée dun fin réseau métallique ondulant. »
Vous pouvez retrouver la suite de la présentation du Louvre ICI.
Deux éléments se télescopent actuellement, en liaison direct avec l’Islam.
L’un peu glorieux et qui nous donne une idée de l’ambiance actuelle et de notre possible plongée vers une nouvelle période d’obscurantisme. Où un petit nombre de religieux (ou se prétendant comme) essaient d’amalgamer Islam et intégrisme (mais cela peut se constater dans n’importe quelle autre religion).
L’autre plus évocateur de la grandeur d’une religion, cette réouverture au musée du Louvre.
Le but n’est pas de dire si l’on est croyant ou pas, ou encore si une religion l’emporte sur une autre. Loin de moi cette idée.
Mais par contre, on peut s’insurger contre toute forme de régression et de repli sur soi-même. Sous prétexte de défendre une religion, mais certainement pour leur propre bénéfice, certains n’ont pas trouvé mieux que de se rallier au côté le plus obscur de celle-ci.
Deux exemples de l’actualité viennent nous rappeler combien il est facile de basculer dans le ridicule, mais oh combien tragique si en bout de chaîne des femmes et des hommes n’y trouvaient pas la mort :
Je ne reviens pas sur le Mali (c’est une catastrophe humaine), mais par contre je suis vraiment étonné des réactions liées à ce film.
Ce film est mauvais, un point c’est tout. Si l’on devait faire des insurrections générales à chaque navet, il y a bien longtemps qu’il n’y aurait plus de cinéma de quartier.
Ce film est anti-islam, oui je suis d’accord. Mais la qualité d’une religion ne se mesure-t-elle pas à sa capacité de passer outre et de rassembler les croyants ?
Puis au vu du nombre de personnes dans les rues, jémets un doute sur le fait que chacun ait vraiment pris le temps de visionner ce film.
Il est beaucoup plus simple de suivre le courant de pensée de quelques givrés et de tout casser, ou de tuer des personnes qui n’ont strictement rien à voir avec le film !
Obscurantisme quand tu nous tiens…
Et d’un autre côté, il y a cette réouverture du département des Arts et de l’Islam.
Il met en valeur tout la qualité de l’Islam au travers de ces joyaux exposés. Un voyage à travers treize siècles sur trois continents : le nouveau département du Louvre consacré aux Arts de l’Islam présente toute la richesse et la complexité des civilisations traversées par l’art islamique.
Mais comme nous ne vivons pas dans » un monde meilleur « , je dois apporter un petit bémol sur cette réouverture au Louvre. La France n’ayant semble-t-il plus les moyens de ses ambitions (ah la crise), elle n’a plus non plus les moyens tout court de financer ce département. Elle a donc fait appel à des donations extérieures (57%), bien entendu les pays les plus démocratiques ont accepté l’invitation, à savoir :
Le peloton de tête des démocraties…l’Azerbaïdjan ayant très certainement le maillot jaune.
Pour finir, j’espère simplement que les musulmans vont reprendre en main leur religion et ne pas se laisser conduire et gouverner par une minorité de belliqueux imbéciles.