Pour ceux qui ne sont pas habitués à ces numéros que l’on donne aux skis, il faut préciser que c’est la largeur au patin. Donc, au plus fin du ski.
Cette fois-ci 106, ils sont donc plus larges qu’en 98, CQFD.
Qui dit plus large, dit meilleure tenue dans la poudreuse, permettant ainsi de les sortir plus rapidement de la neige.
Mais en contrepartie, c’est souvent plus lourd.
Et en altitude (+ de 5000 m) tout en tirant une pulka, je dois avouer que ça m’a bien chauffé les cuisses…
Peu importe, ce sont des skis qui apportent tout de même une certaine polyvalence. Vous pouvez compter sur eux, même sur une neige un peu dure. J’ai rencontré tous les types de surface durant cette expédition et ils se sont toujours bien comportés.
Il faut juste accepter l’effort nécessaire à la montée en peau pour rejoindre le haut de la pente. Mais bon, je pense que cela ne vous fait pas spécialement peur, non ?
En toute neige, ils restnt habile, maniable et joueur.
C’est un très bon ski de freeride, ce que j’ai pu constater dans les Alpes avant de partir au Pakistan.
Je vous le recommande en grosse poudre, mais pour une côte pareille vous devez savoir que cela va vous demander quelques efforts. Il faut le garder en mémoire.
Ne reste plus qu’à se lancer dans de grandes courbes pour découvrir son potentiel.
Si j’y arrive en télémark, vous devrez réussir en ski.