J’ai toujours un faible pour Julien Blanc-Gras et cela ne risque pas de s’améliorer avec son ouvrage : » Dans le désert « .
Mais pas n’importe quel désert, celui du Qatar,de Dubaï,du Bahreïn etd’Oman.
Le Qatar, vous savez ce pays qui est sur le devant de la scène pour ses équipes de foot, ses droits de l’homme aussi droits quune courbe, sa flexibilité avec les droits de la femme…bon vous voyez l’endroit.
L’image la plus souvent véhiculée est tout de même celle de buildings sans fin, de la climatisation à outrance, et de ses plages où il fait bien trop chaud pour s’y prélasser. J’ai oublié…la coupe du monde de foot de 2020, une des aberrations la plus importante de ce début de siècle.
Dubaï, Bahreïn…idem, par contre c’est tout de même un peu mieux avec Oman…
En attendant, je vous invite à découvrir ce livre qui reste dans la veine habituelle de Julien Blanc-Gras.
Humour décalé au rendez-vous.
Comme d’habitude, j’ai pris un immense plaisir à le lire. Je dois dire que je l’ai même carrément phagocyté, c’est dire ;-).
Pour vous faire une petite idée du contenu :
« Un éditorial minforme que le Qatar est un pays à la pointe des droits de lhomme. Une performance tout à fait remarquable dans un système sans partis politiques, ni élections, où lÉtat se confond avec la famille Al Thani. »
» Cest lhistoire du prolétaire qui a gagné à la loterie des hydrocarbures. En une génération, on est passé de la piste à lautoroute, de la tente aux gratte-ciel et du chameau à la Ferrari. Ce ne sont pas des métaphores à 2 pétrodollars : cest exactement ce qui sest passé. »
Bien entendu, Julien Blanc-Gras nous livre, comme à son habitude, une analyse fine de ces destinations et prend bien soin de traiter un certain nombre de thématiques : de la condition de la femme au pouvoir des médias et des partis politiques, pour nous en brosser un portrait sans concessions.
Dans le désert, Julien Blanc-Gras est aussi sorti en poche…