Deosai (ski) – Le retour…
Direction le plateau du Deosai pour une nouvelle découverte.
Toujours grâce à l'indépendance que procure le ski-Pulka.
C'est parti...
J’avais déjà effectué un beau parcours sur le canal des Pangalanes. Dans sa partie Nord qui se termine à Tamatave. Cette fois, c’est vers le sud que va seffectuer la découverte.
Il faut avouer quil s’étire tout de même sur 420km…
Même s’il date de 1896, il reste tout à fait praticable dans son ensemble.
Sur le tronçon que j’ai emprunté, à savoir de Nosy Varika à Mahanoro, ce n’est pas moins de 106km que j’ai parcouru en pirogue.
Long, trop long me diront certains…que nenni, on ne voit pas le temps passer.
Il faut dire que cette partie du canal est essentiellement dévolue au transport de personnes et de marchandises. On n’y croise pas un touriste, aussi incroyable que cela puisse paraître.
C’est donc au milieu d’une activité incessante que l’on circule.
C’est l’une de ces dernières que j’ai utilisées. Elles sont des dizaines, centaines, à parcourir le canal. Vous en croisez, en rattrapez…tout au long de la journée, un ballet incessant.
Ces pirogues transportent de l’humain comme du matériel, et en général en même temps. Il faut rentabiliser le bateau.
La pirogue fait bien 20m de long, donc vous avez de la place pour vous déplacer. Surtout si l’on compte le toit qui lui aussi est exploitable.
Vous mangez aussi dessus, riz…plus ce que vous voulez. Comme nous avions le temps, Philippe a fait du pain, petit luxe…
Il y a des arrêts obligatoires, deux zones de taxe, pause pipi…et puis il y a ceux que l’on désire. Faire des courses, aller voir locéan, le choix est important.
Dans notre cas de figure, nous avons fait une nuit au village de Masomeloka. Le pilote arrive à naviguer de nuit, je ne sais pas comment il fait, on y voit rien. Il doit être nyctalope…
A la pause nocturne, d’autres pirogues arrivent, ils sont tous nyctalopes, c’est sûr…
Tout au long du canal vous trouverez quelques petites pêcheries, de petites surfaces de riz de décrue, des vendeuses en tout genre à chaque village…la vie quoi.
Le pilote quant à lui, loin à l’arrière du bateau déjoue les dangers du canal (branches, bancs de sable…) en manuvrant de temps en temps avec les pieds pendant que son aide remplit régulièrement un grand seau d’eau pour aider au refroidissement du moteur…ça reste tout de même exotique.
Il ne me reste plus qu’à parcourir la partie encore plus au sud et aller voir ce fameux éléphant, celui de Raminia…
Bonne glisse.
Laurent