Deosai (ski) – Le retour…
Direction le plateau du Deosai pour une nouvelle découverte.
Toujours grâce à l'indépendance que procure le ski-Pulka.
C'est parti...
Deuxième passage consécutif dans une région peu visitée par le tourisme : Koboué.
Le gouffre de Koboué, nom qui lui a été donné par H.Gillet lors de son exploration en 1958, fait partie de ces voyages où tout n’est pas centré sur l’esthétisme classique du Sahara.
Bien entendu vous visitez la guelta d’Archei, puis un petit peu les contreforts de l’Ennedi, mais vous quittez tout cela bien vite pour plonger au cur du plateau.
Un plateau sauvage où la vie se fait rare, mais qui s’organise autour des points d’eau qui jalonnent l’itinéraire. Là est toute la richesse de ce voyage. Vous y découvrez alors des havres de paix dans un univers lunaire.
Cette année j’ai quelque peu modifié l’itinéraire pour améliorer l’approche de certaines gueltas et bien évidemment celle de Koboué.
La descente s’est faite par une autre faille et il nous a été donné de découvrir de nouvelles peintures rupestres.
La saison des pluies a été bonne cette année, les points d’eau dans Koboué ont donc été à nouveau au rendez-vous. De plus il a été possible en 2013 de remonter Koboué pour atteindre la dernière guelta au pied de la falaise d’Ottolé, très impressionnant.
Mais je ne vais pas vous refaire le circuit que j’ai décrit dans d’autres retours à chaud et que vous pouvez retrouver dans cette galerie. Par contre je vous laisse découvrir quelques images inédites :
Le fond de Koboué, 400m plus bas…
© Norbert
Et pour retrouver un récit complet de Koboué, je vous invite à relire CECI.
Je voudrais profiter de ce retour de voyage et de ce retour à chaud pour avoir une pensée à l’intention d’un personnage qui vient de nous quitter, mon ami Lulu.
Il avait fait partie du voyage de l’année dernière. Il était resté alerte par son physique et jeune par son esprit toujours aussi vif et incisif.
Il avait découvert le trek tardivement mais en avait fait sa passion. Il dévorait les treks d’exception avec une envie de découverte insatiable. Lui, l’ancien navigateur, s’était rendu compte que la terre ferme renfermait aussi un grand nombre de lieux incroyables.
Alors mon Lulu, tu nous as quittés. Je ne reverrai plus tes » moustaches d’origine « , comme tu aimais à nous le rappeler.
Il me restera en mémoire un Homme d’une grande gentillesse, épicurien et heureux de vivre. Tu viens deffectuer ton dernier voyage sans moi…
Laurent