Deosai (ski) – Le retour…
Direction le plateau du Deosai pour une nouvelle découverte.
Toujours grâce à l'indépendance que procure le ski-Pulka.
C'est parti...
Nous avons dépassé le virage du numérique, la photo argentique, même si elle reste toujours intéressante au niveau artistique, a laissé place aux pixels
La photographie n’est pas devenue meilleure ou pire, la création n’a rien à voir avec le support.
Elle est devenue une « quantité », on peut alors la comparer à un outil générateur de mémoire collective.
Sert-elle à quelque chose? Pourquoi a-t-on du mal à se refréner dans nos déclenchements?
Je vous rappelle les chiffres :
Cela ressemble à une course frénétique vers le toujours plus.
Bien évidemment, il en ressortira toujours quelques images très intéressantes.
Alors quand j’ai trouvé à Jaipur, au Rajasthan, une famille qui continue à utiliser du matériel ancien, au charme désuet, je n’ai pas pu m’empêcher de vous faire partager cette rencontre.
Le matériel, une chambre Zeiss de 1860, rien que cela.
Voir le photographe disparaitre derrière son tissu est magique.
Bien sûr le temps de pause est un peu aléatoire, entre 2 à 3 secondes.
Mais voir le sujet apparaitre sur la vitre est magique, terriblement rétro et véhicule une forte dose de romantisme.
Les étapes sont les suivantes :
Tout est là, dans le résultat, une photo à l’ancienne. Splendide!
Bien entendu, elle est un peu floue, mais elle dégage une atmosphère particulière.
Et puis tout se passe en pleine rue, il y a une certaine ambiance pendant la prise de vue.
… cette photo naturellement « non parfaite » est tout simplement splendide.
Je ne veux pas passer pour un passéiste, j’estime que la créativité a toujours sa place, peu importe le support. Mais il ne faut pas oublier que la quantité ne remplacera pas la qualité.
Et puis, j’adore le Noir & Blanc !
PS : plus de photos ICI