Un grand nombre de légendes circulent autour du Baobab pour en expliquer ses caractéristiques.
En effet, pour beaucoup cet arbre (BombacaceaeAdansonia) semble avoir ses branches qui ressemblent plus à des racines, comme s’il avait été planté à l’envers.
La plupart des légendes tournent autour de ce concept et s’organisent sous différentes versions :
tellement beau et majestueux qu’il en devint orgueilleux, Dieu le prit d’une main, le déracina et le replanta…à l’envers !
le Baobab planté au bord d’un étang lisse qui lui servait de miroir se plaignait en voyant son reflet, de la petitesse de ses feuilles, de sa peau déléphant, de son écorce ridée… si bien qu’à la fin Dieu se mit en colère. Il saisit le Baobab, le souleva et le replanta à l’envers. Ainsi l’arbre, ne se voyant plus, ne se plaignait plus.
Dieu arracha le Baobab de son jardin et le lança sur terre à travers les portes du paradis. Mais il se ficha dans le sol à l’envers et continua à grandir ainsi…
Dieu mécontent d’entendre le Baobab se plaindre continuellement de lendroit trop humide dans lequel il était planté, l’arracha et le jeta dans une contrée sèche, mais il atterrit à l’envers…
Voici donc au moins 4 versions pour expliquer son aspect si particulier.
Mais pourquoi en parler dans l’Ennedi ?
Vous avez une explication ?
Sur le plateau proprement dit, vous allez rencontrer un nombre incalculable d’acacias morts qui se retrouvent plantés sur leurs branches, le tronc pointant vers les ciel.
Aux alentours… pas de souche.
Alors ne voulant pas trouver une réponse rationnelle je me suis souvenu de la légende du Baobab et finalement je trouvais cette explication beaucoup plus poétique.
Je vous laisse juger sur ces quelques photos…
Quelques exemples de ce que l’on peut trouver sur le plateau…