Actualités / 5 mai, 2013

Rokia Traoré – Beautiful Africa –

Rokia Traoré, il y a ceux qui la connaissent…et les autres.

Sur la scène depuis 15 ans Rokia Traoré suit son bonhomme de chemin.

Loin du formatage musical pour se faire apprécier des Occidentaux, elle ne s’encombre pas d’étiquette. Elle s’est imposée comme une grande voix d’Afrique et une musicienne libre.

Pas la peine de lui parler de World music, elle fait juste sa musique.

Au fait, j’ai toujours du mal à comprendre la World music. Ceux qui n’appartiennent pas à ce courant musical, ce sont des quoi ? Underworld music, Outworld music, Alien music…si vous avez une idée plus précise.

On me dit…c’est de la musique non occidentale, non rock, non blues, non rap, non…Un bon fourre-tout, j’en ai bien peur.

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Dernier album, le cinquième

Dans ce nouvel opus  » Beautiful Africa « , Rokia Traoré nous offre une lecture très contemporaine de la musique malienne, en particulier en Bambara. Langue qu’elle apprécie, en plus du Français et de l’Anglais. Depuis  » Tchamantché  » , la batterie a remplacé la calebasse et la guitare a pris plus de place, même si le N’goni (« luth de griot ») est toujours présent.

Il faut avouer que Rokia Traoré est l’une des rares chanteuses africaines à être aussi guitariste.

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Tchamantché : point d’équilibre, en Bambara

Chanteuse, compositeur…pas seulement, Rokia Traoré s’engage aussi. Avec sa fondation Passerelle, elle aide les jeunes artistes maliens à se professionnaliser.
Même si elle passe une partie de son temps entre la France et l’Angleterre, depuis 4 années, elle est retournée vivre à Bamako.

En pleine crise du Mali, elle estime qu’ « il y a beaucoup à faire, qu’est-ce qu’on attend pour s’y mettre ?”

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© Zazzo

Pour la découvrir un peu plus : c’est ICI.

Bonne découverte et bonne écoute.

Laurent