Deosai (ski) – Le retour…
Direction le plateau du Deosai pour une nouvelle découverte.
Toujours grâce à l'indépendance que procure le ski-Pulka.
C'est parti...
Découvertes par hasard : les galeries Zelkova.
C’est avant tout deux boutiques d’antiquités ayant pour prédilection l’Himalaya, l’Asie du sud-est, la Chine et un peu dÉthiopie. Au final, une belle boutique d’antiquités, rien de plus…
Et puis, l’on découvre au Scorpion, 46 rue de Galande (Paris) , une exposition qui mérite de s’y attarder.
Le thème : Le Rire & Le Sacré, Bouffons Rituels et Folle Sagesse (Himalaya–Indonésie–Chine).
Je dois avouer que j’ai été agréablement surpris par la richesse des pièces exposées. N’ayez donc pas peur de franchir le seuil de la boutique pour découvrir au sous-sol, une exposition qui rassemble une belle présentation de masques et marionnettes.
En effet j’ai été très impressionné par lexposition de masques népalais et par celle des objets venant du Tibet. Les pièces de Java , entre autres, présentent également un certain intérêt, mais j’ai un faible pour l’Himalaya…
Les masques au Népal existent depuis toujours, mais il est rare de les trouver rassemblés dans une même exposition et surtout en dehors des grands musées. La dernière remonte à l’exposition » Dans le blanc des yeux – masques primitifs du Népal » en 2010-2011, (musée du quai Branly)…donc cela date un peu.
La méconnaissance de la culture singulière du Népal s’explique par sa position entre la Chine et l’Inde. De ce fait, si nous laissons de côté les influences hindouistes et bouddhistes, tout ce qui a un lien avec la culture chamanique (les coutumes, rites, croyances, mythes…) de ces peuples du Népal ne représente pas un grand champ de recherche. Les objets qui en font référence sont méconnus ou inconnus, et bien souvent méprisés.
Les masques ici présentés sont en effet assez bruts, sans couleur ou complément de mise en valeur. Je vous invite donc à les découvrir, pour mieux appréhender un pan de la culture népalaise.
Pour ce qui est du reste de l’exposition, les présentations japonaises, chinoises, indonésiennes nous font découvrir un travail plus poussé de sculpture et d’application de couleurs et matières. L’ensemble formant une exposition de plus de 70 masques.
Mais vous trouverez aussi de petites statues tout aussi intéressantes et de belles marionnettes de Java.
La suite de lexposition se poursuit au 69 rue de Galande (Paris), appelé le Singe blanc, avec une présentation principalement axée autour de masques de singe, et en particulier de Hanuman.
Si vous passez dans le coin, où que vous voulez bien faire un petit détour, profitez de l’occasion pour visiter cette exposition.
Bonne visite
Laurent
Si vous êtes intéressé par les objets rituels, les masques et le chamanisme au Népal et en Himalaya, je vous convie à vous procurer les ouvrages suivants :