Deosai (ski) – Le retour…
Direction le plateau du Deosai pour une nouvelle découverte.
Toujours grâce à l'indépendance que procure le ski-Pulka.
C'est parti...
J’ai débuté par l’utilisation d’un Garmin, le 12XL, puis d’un etrex summit, et pour finir avec la gamme des Oregon. Mais j’étais gêné par le fait que je ne puisse pas utiliser les cartes que j’avais scannées. Garmin était resté bloqué sur ses cartes vectorielles alors que j’étais intéressé par les cartes rasters (matricielles, c’est-à-dire scannées par mes soins…). Oui je sais c’est du Chinois ;-)…Alors pour faire simple, moi je voulais dans mon GPS des cartes comme celle sur le papier et non des cartes reconstruites et vectorisées.
Depuis les choses ont un peu évolué. Garmin autorise à présent l’utilisation du fichier kmz (Google Earth) pour encapsuler une carte papier et la rendre lisible sur un GPS de la marque. Il y a aussi la possibilité d’acheter des cartes et d’utiliser son système BirdsEye pour des cartes satellites.
Mais ils ont vraiment mis beaucoup de temps pour mettre en place ces systèmes qui sont à mon goût encore assez poussifs.
C’est pourquoi, il y a déjà quelques années, je me suis tourné vers une entreprise espagnole CompeGPS qui a mis au point un GPS révolutionnaire.
Ce n’est pas le GPS en lui-même qui est nouveau, mais la possibilité quil offre de pouvoir utiliser n’importe quelles cartes scannées et calibrées. Je ne suis plus limité par un logiciel, je suis libre de scanner toutes les cartes que je trouve pour les utiliser ensuite en randonnée.
Vous allez me dire, Garmin le fait aussi avec ses propres solutions maintenant. Oui c’est vrai ! Mais je fais comment pour une carte qui n’est pas dans son catalogue comme celle du Népal, du Sahara…Il n’y a rien, je suis donc bloqué par un système fermé.
Alors qu’avec mon GPS, le Sportiva², je n’ai plus vraiment de limites. Il me suffit de scanner et de calibrer, c’est tout.
Vous pouvez aussi réunir vos cartes pour en faire de plus grandes et pour ne plus avoir à les utiliser une par une, vos seules limites sont celles que vous allez vous imposer. En effet, il faut les calibrer, trouver le datum, le type de projection…Il faut donc mettre un peu les mains dans le cambouis, mais rien de bien méchant.
Et pour les cartes satellites ? C’est pareil pour le Sportiva², je récupère des cartes sur Google Earth, je les assemble puis je les calibre. Sur de grandes distances, ce n’est pas si simple avec la projection, mais avec un peu dentraînement, cela vient rapidement.
Et en utilisation courante ?
Le Sportiva² est assez facile d’utilisation, au regard du premier modèle qui était une vraie » usine à gaz « . Même s’il risque de rebuter les habitués des Garmin, parce que d’une philosophie différente, il devient rapidement facile à gérer si l’on prend le temps de lire le mode d’emploi.
Le passage du modèle 1 au modèle 2 me rassure quant à l’avenir, je pense qu’il va encore se simplifier et ne plus faire peur aux novices.
Modèle 1 Modèle 2
Sa lecture est aisée même en plein soleil, et son autonomie en traces peut aller jusquà 10h00 en continu, si l’on ne regarde pas l’écran à tout bout de champ.
Ils ont pensé à nous donner un petit ustensile en plastique (qui reste attaché au GPS ;-), pour ceux qui auraient de gros doigts comme moi.
Les batteries sont faciles à trouver, ce sont celles d’un ancien modèle de téléphone…
Les plus :
Les moins :
Au fait, on pourrait avoir un écran plus grand ? 😉
Toutes ces constatations ont été faites après plus de 3 années d’utilisation, sur les modèles Sportiva et Sportiva². Vous avez pu voir sur le site, ou sur le terrain que je l’utilise dans toutes les conditions, du fin fond du Makay en passant par le Tchad, rien ne lui a été épargné. Ce GPS ne quitte plus mon sac…
Il ne faut pas oublier de le coupler avec le logiciel CompeGPS Land qui permet de gérer votre bibliothèque de cartes et de calibrer celles-ci. Bien entendu CompeGPS Land est aussi un logiciel de référence pour la gestion et la création de traces, de points etc.
Un très bon logiciel de GPS, qui plus est, il existe en version Mac, ce qui est plutôt rare…
Laurent