Deosai (ski) – Le retour…
Direction le plateau du Deosai pour une nouvelle découverte.
Toujours grâce à l'indépendance que procure le ski-Pulka.
C'est parti...
Jestime donc que le soleil pourrait sortir vainqueur, alors je tente loption par le nord au pied du Cervin. Le chemin pour le refuge du Grand Tourmalin est trop proche dune piste, donc je ne regrette rien.
Cette option permet de découvrir de petits vallons préservés. Une fois les mélèzes quittés, les alpages permettent de fouler une herbe grasse que traversent de petits torrents qui courent entre de petites mares. Le sentier sélève tranquillement dans ce paysage et passant de col en col sous le regard dimposants monolithes rocheux. Les glaciers surplombent la face Est du vallon, tout est sauvage, seules les marmottes viennent rompre le silence de la progression. Un petit paradis, le long de cette courte partie du Tour du Mont Rose.
Vais-je enfin voir de près ce Cervin par sa face italienne ?
Rien nest moins sûr, les nuages saccumulent des 2 côtés de la vallée. Les premières remontées mécaniques apparaissent. Je ne les avais pas bien incluses dans ma perspective de progression. Je les avais bien repérées sur la carte, mais entre un trait sur le papier et une gare de télécabine, il nest pas toujours aussi simple de visualiser lensemble
La gare de » Tête Grise » me fait penser à larmée du » côté obscur de la face sombre « , vous vous rappelez la guerre des étoiles
Eh bien, ici, cest à peu près identique, mais en plus imposant.
Allez, un dernier effort et le col des Supérieur des Cimes Blanches est atteint. Je pénètre en plein cur dun grand domaine skiable, cest un peu le choc. Il faut bien que la vallée prospère
Et le Cervin ? Rien de rien
Cervino, no, no, no
Tout est bouché, cest la vie. Direction Breuil pour y passer la nuit, le temps dégénère et je ne suis pas très tenté pour essayer de rejoindre litinéraire classique.
Je pense quil est possible de faire une autre coupe pour rejoindre mon itinéraire, sauvage, mais jai bien dit possible
Cela, je ne le saurai que demain matin, en attendant pizza et cappuccino, vive lItalie.
Laurent