Actualités / 15 décembre, 2017

Himalaya, dronement bien…

Cette année, petite révolution…

En plus du matériel habituel de photo, j’ai pris avec moi un drone.

Pas un gros, juste un compromis entre encombrement et qualité.

Il s’agit du Mavic pro. Je ne sais pas bien pourquoi pro, il n’y a pas de modèle normal.

mavic.nepal

Certains me disent que la photo en drone c’est l’avenir.

Je ne vois pas exactement cela sous cet angle. Pour moi c’est un complément.

Le drone permet d’avoir un autre angle pour donner plus de puissance à un reportage.

Dans le cas du Népal, il y a des particularités à prendre en compte.

Outre la demande officielle à faire, et le respect de normes liées au pays, il faut prendre en compte l’altitude.

Sur beaucoup de destinations de trek, vous ne trouverez pas de quoi recharger vos batteries, alors il ne faut pas oublier d’en prendre en conséquence. J’en avais 4

Sur un trek de 14 à 24 jours, c’est vraiment, vraiment très juste.

Impossible de faire du film, seulement de la photo.

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Pourquoi donc ?

Dans un premier temps, la densité de l’air. Les hélices doivent tourner beaucoup plus pour rester en l’air, donc la batterie est soumise à plus d’effort.

Il fait froid, très froid…il faut donc penser à garder les batteries avec soi sous peine de décollage impossible.

Et ne pas oublier le vent. Il peut être puissant à certaines altitudes.

Donc pour moi, pas de films, uniquement des photos.

Je m’étais entraîné avant de partir…

Durant un mois j’avais piloté chez moi, testant mes qualités de manieur de joysticks…eh bien il y avait du travail. Une fois fait, il fallait aussi s’intéresser aux réglages de l’image, mais ça c’est plus dans mes cordes ;-).

J’ai réussi à rentrer en collision avec un oiseau (rien de mal pour lui, soyez rassurés…), il va donc falloir être vigilant au Népal, les corvidés sont nombreux…

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J’ai donc volé sur trois voyages :

Trois voyages trois ambiances. Je dois avouer que pour le premier, en autonomie, j’ai ressenti cette surcharge en passant les cols à 5000m je ne suis pas bien sûr de réitérer cet exercice ;-). Et puis, je n’ai pas eu un temps exceptionnel…

Pour les deux autres voyages, je ne portais que mes affaires de la journée plus le drone et toutes les batteries. Il ne restait plus qu’à gérer les prises de vues.

Ce n’est pas une mince affaire. Vous avez envie de tout photographier tout en sachant qu’il faut se contrôler sous peine de se retrouver sans batterie en peu de temps.

Doser le pour et le contre et garder en tête les jours qui viennent.

Et la prochaine fois, prendre plus de batteries. Mais bon, à 99€ la batterie, il y a une certaine limite…

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Records ?

En dehors de la qualité des images, je trouve incroyable la stabilisation de la caméra.
Du vent il y en a eu et du fort, du très fort.

Comme je suis toujours tenté par les essais, et bien ce petit drone a tout de même décollé par tous les temps et en tous lieux…

Je l’ai fait décoller :
  • Par grand vent, recul de 34m pour 100m d’altitude. Il faut donc se déplacer pour le récupérer, impossible de voler contre le vent…
  • De crêtes très fines, sans vent.
  • Dans la roche, donc toujours à la main…
  • À 6120m, je ne savais même pas que c’était possible. Eh bien c’est fait, Dji vous êtes au courant ?

Les images sortent en Raw et en Jpeg.

Le Jpeg permet une fois les images rapatriées sur un iPad de voir le résultat et d’être admiratif, évidemment comme c’est tout neuf, c’est toujours incroyable.

Les Raw sont gardés pour le travail à la maison.

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Faire des photos avec un drone doit respecter les mêmes règles :
  • Intérêt
  • Cadrage
  • Lumière
  • Et ici, rajouter l’angle
  • …Il ne faut donc pas se laisser entraîner par la nouveauté.

Je vous ai soumis quelques images, à vous de me dire votre ressenti…

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Bon vol 😉

Laurentdrone.joke